Voici un petit guide pour découvrir Venise...  par l'appartement Il Grande Cocomero

 
Le déguisement le plus traditionnel et le plus mystérieux du carnaval est « la bauta », c'est-à-dire : masque (nommée larva ou bauta), tricorne, « xendal o roccolo di pizzo » soit une étole en soie avec de la dentelle, manteau ou « tabarro » . Tous noirs à l’exception de la masque et de l’étole, blanches.

Le manteau « tabarro » était un vêtement du peuple tandis que les patriciens portaient le manteau nobiliaire noir. Le tabarro était aussi le vêtements des étrangers mais aussi des brigands car il était facile d’y cacher des armes.

Comme ces vêtements n’étaient pas seulement liés au carnaval car il était possible de s’habiller de cette façon même pendant les autres périodes de l’année, conformément aux lois en vigueur bien entendu, et étant donc possible de se balader dans la ville avec ces vêtements, anonymement, presque tous les patriciens aimaient mieux porter le tabarro que le manteau...
surtout pendant le XVIIIème siècle, et les Enquêteurs d’Etat avaient beaucoup de travail pour contrôler les gens car il était presque impossible de savoir si la personne déguisée fut un vénitien (patricien ou pas), un étranger ou un brigand.

C’était pour cela que les Inquisiteurs n’aimaient point le tabarro car il était très important de savoir si on était en train de se croiser avec un vénitien ou avec un personnage inconnu et dangereux pour l’Etat, qu’il fallait contrôler. Comme les gens portaient aussi la masque, la larva ou bauta, ce contrôle était toujours très difficile.

De plus, en se croisant avec une « Bauta » on était obligés (il était aussi une gentillesse) à esquisser un salut, à cause de l’anonymat il pouvait s’agir d’un patricien ou d’une femme...

A partir du XVIIIème siècle donc il était impossible de comprendre si la personne déguisée fut un homme, une femme, un patricien ou un homme du peuple, un étranger ou un brigand...

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Quand le sirocco souffle, surtout pendant l’hiver, il peut se passer que la marée puisse monter. Pour marcher dans Venise il faut être donc bottés.
Ne jamais mettre vos pieds ou vos chaussures dans l’eau : 1. parce qu’il s’agit d’eau de la mer (donc salée) qui abîme les chaussures ; 2. car elle n’est pas propre comme à Cuba… ; 3. parce qu’elle est très froide.
Il faut savoir aussi que la marée monte 6 heures et descend 6 heures…mais que à cause du sirocco la marée peut rester haute pendant longtemps. A marée haute vous pourriez trouver 10 cm ou 20 cm ou 30 cm d’eau dans les ruelles car quand on dit qu’il y a une marée de 1m20 ça signifie que, dans certaines parties de la ville, pas partout, il y a 10 ou 20 cm d’eau ou moins. La ville n’est pas inondée.
 
La Confrérie S. Giovanni Evangelista, « Scuola Grande », fondée en 1261 dans l’église Sant’Apollinare (dans le campo S.Aponal, près du Rialto), se déplaça dans l’église S.Giovanni Evangelista et ensuite dans le bâtiment à côté, bâti en 1349 mais qui a atteint sa splendeur entre le XVème et le XVIème siècle.

A ce propos, la façade latérale avec ses fenêtres gothiques remonte à l’an 1454 tandis que l’accès à la petite place, enfermée entre l’église et le siège de la confrérie, celui avec les deux fenêtres et la porte avec le grand aigle dans sa partie supérieure, symbole de l’évangéliste Giovanni, est du 1481.

L’église remonte au XVème siècle mais elle avait autrefois une orientation différente. Le presbyterium et l’abside sont ce qui reste du bâtiment gothique du XVème siècle mais ils ont fait l’objet de plusieurs travaux de restauration à partir du XVIème siècle jusqu’au XIXème siècle.

Dans le détail du tableau ci-dessus de Bellotto (1738-1740, Musée des Gallerie dell’Accademia),
i
l y a un ancien bâtiment dans la place S.Giovanni et Paolo. Autrefois c’était le siège de la « Scuola Grande di San Marco », une parmi les plusieurs confréries vénitiennes, fondée en 1260 avec des buts religieux et humanitaires.

Bâti entre le 1487 et le 1495 par Pietro Lombardo et Mauro Codussi, sans oublier les travaux par Jacopo Sansovino entre le 1533 et le 1546, il s’agit d’un bâtiment qui est un mélange de architecture et sculpture réalisé par l’utilisation de marbres colorés.

Les plusieurs sculptures, emblèmes, qui ornent la façade
, sont le témoignage des nombreuses occupations philanthropiques des confrères.

Vous pourrez y voir saints et vertus, anges et guerriers, lions, dauphins, pélicans, et encore chevaux ailés, griffons, phénix, sirènes, harpies.

En regardant la façade, à droite, entre l’entrée et l’église des SS.Giovanni et Paolo, il y a une porte qui autrefois menait à la Chapelle de la Vierge de la Paix qui n’existe plus. A l’intérieur il y avait le tombeau du LV (55ème) doge Marino Falier, décapité en 1355 car il avait conspiré contre la sûreté de l’Etat, dont le portrait est caché par un drap noir avec les motifs de son exécution (il est situé dans la salle du Maggior Consilio, dans le Palais des Doges, où il y a les portraits des premiers 76 doges).

Je pense qu’il n’est pas possible de visiter ce bâtiment à l'étage supérieur mais, par contre, il est bien possible de visiter la salle au rez-de-chaussée. Vous pourrez voir une salle grandiose haute de plafond, soutenu par des grandes poutres en bois qui s’appuient sur des colonnes. Ici il y avait un escalier à double rampe pour monter au premier étage où se trouve la salle des assemblées, qui donne sur le campo, sur la place, qui avait, parmi les plusieurs tableaux, le cycle de toiles de Tintoret dédié aux Episodes et miracles de la Vie de Saint Marc, qui est possible d’admirer au Musée des Gallerie dell’Accademia.

Visitez donc cet endroit pendant votre séjour car vous pourrez le savourer mieux que les vénitiens...
parce qu’ils n’aiment point d’entrer dans ce bâtiment car il est
l’entrée principale de l’hôpital général de Venise, même s’il a beaucoup de trésors...

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