Voici un petit guide pour découvrir Venise...  par l'appartement Il Grande Cocomero

 
En 1872 le clocher est démoli. Dix ans plus tard, en 1882, pendant le mois de décembre, le couvent et l’église sont démolis eux-mêmes.
L’église et le monastère des SS. Biagio et Cataldo, sur l’île de Giudecca, juste en face du quai de
s Zattere (dans le quartier de Dorsoduro), étaient en train de payer par leur disparition le prix du progrès, du passage du travail artisanal des ateliers à celui des usines.

Cette histoire est sur ce couvent-là, sur sa naissance et sur ses derniers jours.

Au IXème-Xème siècle au but de l’île de Giudecca, vers la terre ferme, existaient une petite église et un asile pour les pérégrins qui étaient en train d’aller en Terre Sainte.
Ensuite, ce petit complexe religieux fut à l’abandon jusqu’à l’année 1226, quand la religieuse bénédictine Giuliana de Collalto, qui deviendra sainte après sa mort, décida de créer dans ce lieu-là un couvent bénédictin.

L’ancienne et petite église fut agrandie et l’asile supprimé. Elle avait plan rectangulaire avec une petite coupole à la croisée du transept avec sept arcades sur les côtés les plus longs et cinq sur ceux les plus courts soutenus par des colonnes. L’église n’avait pas d’abside mais la partie postérieure était plate avec un trou en haut et trois fenêtres cintrées.

Le couvent et l’église furent l’objet de travaux de restauration en 1519 par l’architecte Michele Sanmicheli. Il avait en effet projeté le cloître, le dortoir ainsi que le parloir. Le chœur, bâti en 1596 et situé au dehors de l’église, était posé sur des robustes colonnes. Ensuite les travaux pour bâtir la chapelle majeure en 1706, rebâtie par l’architecte Giorgio Massari entre le 1731 et le 1733.

L’église était majestueuse et élégante munie de sept autels.
En 1800 le monastère atteignait le sommet et les précieux cadeaux pour le pape Pio VII pendant sa visite, confirmaient la période de prospérité.

Mais les premiers ans du XIXème siècle sont aussi ceux qui marquent la vie de cet endroit. En 1809 par décret de Napoléon le complexe religieux devient propriété domaniale. En 1816 il devient un hôpital pour ceux qui souffrent de typhus.

A partir du 1846 les bâtiments, qui sont encore des lieux sacrés, passent dans bien des mains jusqu’à l’an 1880 dans lequel Giovanni Stucky achète la propriété de tous les endroits.

Le Moulin Stucky était sur le point de voir le jour. Venise aurait eu avant six ans un nouveau et efficace moulin où moudre énormes quantités de grain en provenance de la Russie et des Balkans mais elle était en train de perdre aussi une église merveilleuse.

Près du Moulin Stucky, il est possible de visiter l’église de S.Eufemia. Une plaque en latin rappelle la générosité de Giovanni Stucky qui avait donné l’autorisation en 1882, au curé de cette église-ci, à prendre et déplacer de l’église des SS Biagio et Cataldo tout ce qu’il considérait utile à la dignité de l’église de S. Eufemia. Il s’agit de quelques fragments décoratifs et de la colonnade sur laquelle était posé le chœur du 1596 de l’ancienne église. On peut voir les colonnes sur la façade du côté de quai (vers le Canal della Giudecca) de l’église de S.Eufemia.

L’église des SS. Biagio et Cataldo était aussi décorée par des tableaux de Palma il Giovane et Paris Bordon...
 
 

Il était 18h et la marée était toujours dedans la ville, parmi les ruelles, dedans les appartements au rez-de-chaussée.

C’était pas possible de sortir de chez soi...
depuis 20 heures, sans cesse, la ville était en train de se noyer... pour la première fois les gens eurent peur... pour eux-mêmes, pour le sort de la ville.

L’eau était partout, le vent de sirocco était si fort que les vagues de 4 mètres d’hauteur avaient envahi l’île de S.Erasmo, située juste en face de la mer.

Il était impossible de téléphoner, il y avait aussi une panne de courant...la même
    (
photo ci-dessus: Peratoner)
chose pour le gaz.


Il était seulement possible d’attendre...
attendre... l’attente, voilà le problème ! La marée monte et descend, elle peut rester pleine pendant longtemps mais elle descend. D’habitude.

Ce jour-là, pas du tout. Il faisait nuit désormais, pas de lumière, pas de téléphone encore.

Une petite radio dans la main pour entendre les émissions qui racontaient d’un pays qui pleurait pour Florence, pour Venise...
mais ici, parmi les ruelles, dans l’obscurité, par contre, on avait toujours des espoirs...

Venise a grandi entre la mer et la lagune, elle a toujours vecu en contact avec l’eau...
la marée doit descendre... on disait... comme d’habitude... mais il était presque 20h et la marée était toujours pleine.

Les gens ne savaient pas que la mer était une chose seule avec la lagune. Il fallait patienter.

Mais les digues des « Murazzi » entre la mer et la lagune, sur l’île du Lido et de Pellestrina n’arrivaient pas à contenir les vagues...
il fallait attendre... combien de temps encore pouvait-on attendre ?

La mer était partout, le vent...
fort, les vagues... les palais et leurs fondations à la merci de la puissance de la mer en colère... combien de temps encore... ?

Soudainement, vers 21h la mer descend, très vite.

Plusieurs magasins détruits, appartements au rez-de-chaussée dévastés, meubles, livres, produits abîmés...
dans l’obscurité on peut seulement entrevoir des bateaux, des matelas et beaucoup des silhouettes dans les ruelles. Certains qui cherchent de comprendre ce qui s’est passé et certains qui on payé durement cette calamité, de leurs vies : des pigeons et des rats.

Il était 22h du 4 novembre 1966, la marée avait monté jusqu’à 1m94cm au-dessus du niveau de la mer, environ un niveau de l’eau de 70/80 cm dans les ruelles...
dans quelques heures la lumière du jour aurait dévoilé les blessures de la ville...


 

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