Voici un petit guide pour découvrir Venise...  par l'appartement Il Grande Cocomero

 
Il y a un petit livre qui est le récit de la lagune et de ses poissons par un vieux pêcheur.

Même s’il ne s’agit pas d’un poème, car les rédacteurs ont aimé mieux de laisser filtrer le vrai langage de cet homme, il est possible de ressentir l’émotion de la pêche dans la lagune il y a 56 ans par la naïveté de ses mots.

Le nombre de poissons et la variété d’espèces pendant chaque saison. La marée qui monte. Et descend. La lagune et ses sites épatants et calmes. Les différents sortes de végétation et les poissons qui aiment mieux une sorte par rapport à l’autre. Le silence. Les bateaux à rames.

Ensuite l’avènement des usines et du progrès (les nouveaux moyens de pêche), la pollution de la lagune, la diminution de la limpidité de la mer et de la lagune ainsi que du nombre de poissons.

Ce vieil homme trace le contour d’une façon de vivre la mer et la pêche qui a désormais disparu...celle du respect envers la nature et ses rythmes.

Voici un morceau.

«Nous arrivâmes à l'endroit choisi vers minuit, près de l’île de Poveglia, dans la lagune. Après avoir allumé une lampe, nous jetâmes les filets et patientâmes jusqu’au moment de les lever.

Soudainement nous vîmes, sur la part de la mer éclairée par notre lampe, beaucoup de poissons monter à la surface, en quête d’oxygène, qu’on aurait dit mystérieusement disparu dans cette part profonde de la lagune.

C’était comme si ces poissons-là montèrent à la surface pour nous demander d’autre oxygène, incrédules et sans protection. Il fut vraiment épouvantable la vue d’une telle mortalité de poissons...

Pendant le mois d’octobre de la même année 1975, nous allâmes en mer à des kilomètres de la côte du Lido, jetâmes les filets comme d’habitude dans la même place et, pendant que nous étions en train de les lever, nos filets sentirent mauvais et nauséabond à cause de plusieurs poissons morts.

Après peu de temps, nous avons appris que le fleuve Po avait déversé dans la mer des polluants... ».

Ce pêcheur-là regrette les mœurs de son père et des anciens vénitiens, leur respect envers la lagune et il est possible de comprendre l’immense souffrance de cet homme qui a eu la chance de voir la lagune vivante pendant sa jeunesse et la malchance de la voir moribonde, quelques ans après, rongée par la pollution, les usines, l’usine pétrochimique de Marghera et aussi par les nouveaux moyens de pêche, incompatibles avec la fragilité de la lagune même.

Un grand merci de la part de la végétation et des poissons vénitiens...
 
Près de la Riva de Biasio il est possible de tomber sur une édicule en marbre qui est située sous le portique du couvent à côté de l’église de S. Siméon Grando.

La silhouette à la soutane, les bras ouverts, en train de prier, n’est pas l’image de Saint Siméon Prophète mais, par contre, celle de Saint Ermolao, dont les os furent menés jusqu’à Venise et déposés dans l’église de S. Siméon Grando en 1205 (photo ci-dessous
:
après la colonne et la petite fenêtre, on peut la entrevoir du côté gauche dans la partie plus sombre du portique).

Ce bas-relief, en guise de couvercle d’un sarcophage, fut créé par la confrérie née en l’honneur de S. Ermolao. A l’origine cette image était située sous le portique de l’église, qui
donnait sur le campo et qui a été détruit.

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Dans le quartier S.Croce, tout près de la gare de trains, il y a une « fondamenta », un quai sur le Canal Grande, qui s’appelle « Riva de Biasio ».

Il s’agit d’un endroit calme et, même s’il y a l’arrêt du vaporetto
, il n’y a jamais trop du monde.

Il est possible de voir le début du Canal Grande, depuis la gare vers Rialto, les premiers palais qui donnent sur ce canal, l’église de S.Geremia sur l’autre bord et, surtout, l’épatante embouchure du Canal de Cannaregio et le pont des Guglie.

Juste avant de tourner à droite, vers le Campo(place) S.Zan Degolà, vous pourrez aussi voir, en raccourci, le campo S.Marcuola, au loin sur le bord opposé.

A propos d
u quai "Riva de Biasio", le Tassini nous transmet que, pendant les premiers ans du 1500, un certain Biagio Cargnio ou Cargnico, avait sur ce quai une charcuterie. Sa spécialité était la saucisse et la viande aux enfants...en effet il avait la diabolique habitude de préparer ses saucisses et surtout la viande pour une soupe pour les gens par les chairs des petits enfants, tués par lui-même...

Mais un jour, un ouvrier trouva un morceau d’un doigt humain dans sa assiette creuse...

Après avoir avoué ses crimes et perdu ses mains, coupées par le bourreau, Biagio fut décapité.

C’était si effrayante cette histoire ou légende que le Foscarini, dans les « Chants du peuple vénitien », faisait parler une dame de cette façon :


”Sulla Riva de Biasio l'altra sera
So andata col putelo a chiapar aria,
Ma se m'a stretto el cuor a una maniera
Che la mia testa ancora se zavària:
Me pareva che Biasio col cortelo
Tagiasse a fete el caro mio putelo!”

qui traduit du dialecte vénitien est à peu près:

”Sur le quai de Biasio hier au soir
j’étais en train de prendre l’air avec mon petit enfant,
mais mon cœur se serrait d’une telle façon
que ma tête encore se brouille :
il me parait que Biasio par son couteau
il mettait en bouillie mon petit enfant !

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