Voici un petit guide pour découvrir Venise...  par l'appartement Il Grande Cocomero

 
Un homme qui fait les cent pas. L’endroit, le potager des frères bénédictins dans l’île S. Giorgio Maggiore. Des fourmis. Pendant la seconde moitié du 1700. Le même homme qui se promène dans Venise, dans ses ruelles, en portant une fourrure en été... il est fou, bien sur.

Mais si vous souhaitez savoir comment et pourquoi il est devenu fou, suivez-moi et plongez vous dans cette petite histoire.



Autrefois le destin des jeunes et nobles filles c’était, parfois,  celui de passer toute leur vie dans un monastère.

Depuis sa prime jeunesse, Marie avait vécu avec les religieuses du monastère situé à S.Lorenzo.  Elle n’avait, par contre, rien à voir avec cet endroit.

Sa épatante et fraîche jeunesse, sa beauté et son charme, sa vivacité, étaient prisonnières de cette vie claustrale. Et le monde était toujours là-dehors...

En 1733, un comte français, tombeur de femmes, ambassadeur de France, passait par Venise...
un jour, pendant qu’il était dans le parloir du monastère, il tombait sur Marie...

Depuis ce jour-là il tomba amoureux de cette jeune dame et il réussit à la séduire. De son côté, Marie ne résistait point.

La jeune fille, grâce à l’aide du comte, réussit à s’échapper plusieurs fois du cloître du couvent.
Au point du jour, elle rentrait toujours au couvent...

En 1735, le couple était en train de participer à la célébration en l’honneur de l’élection de Daniele Bragadin à Procurateur de S.Marco (les procurateurs étaient des dignitaires de la République qui secondaient le doge et s’occupaient de l’administration de la ville) quand le déguisement de Marie (déguisée en homme) fut découvert... les Inquisiteurs d’Etat interdirent à la jeune fille de revoir cet homme dans le parloir.

La liaison, malgré tout cela, fut encore vivante pendant les mois suivants et termina quand Marie fut transférée au couvent de Ferrara.

Là-bas, elle connut un colonel qui devint son nouvel amant. Peu de temps après, elle était en train de s’échapper de cet endroit avec cet homme-là pour convoler en justes noces à Bologna.

Mais malheureusement, le couple fut emprisonné à cause du bruit fait par leurs familles. Le colonel, peu de temps après fut libéré alors que Marie fut obligée à s’évader de prison...

Marie et son mari passèrent leur vie fort probablement en Suisse.

Le comte, depuis qu’il eut perdu Marie, passa ses derniers jours en faisant les cent pas et en chassant les fourmis dans le potager des bénédictins sur l’île S. Giorgio Maggiore...

Les gens disaient que sa folie c’était la punition divine pour avoir fait scandale avec la charmante Marie...
 
Il y a un endroit à Venise, calme et secret. Il s’agit d’une petite place, tout près du Canal Grande et de l’arrêt du vaporetto « Riva de Biasio ».

Dans ce petit endroit vous verrez une petite église. L’église San Zan Degolà. Pour longtemps elle a été fermée et, depuis quelques ans, elle est devenue l’église de la communauté orthodoxe.

Si vous passé par Campo San Zan Degolà, le matin, allez la visiter.

A l’intérieur, fresques qui remontent à la fin du XIVème siècle comme celui de "San Michele Arcangelo" ou ceux du 1250 "l'Annonciation" et "Hélène avec les Saints" ou encore "les quatre évangélistes".

Mais ce qui étonne le plus est que cette petite église, cachée et presque méconnue, est l’une des témoignages les plus vivantes des liaisons entre la république de Venise et l’Orient byzantin, surtout celles entre le deux bords de la mer Adriatique.

En effet, Venise pendant le XIème siècle est une ville tendue vers l’orient par la médiation de ses fonctionnaires, commerçants, citoyens qui vivent et travaillent sur les côtes est de la mer Adriatique.

Le commerce avec Byzance c’est vital pour Venise. Et elle prend et révise la culture byzantine mais elle a aussi plusieurs liaisons avec la voisine Serbie, au-delà de la mer.

Ce pays-ci, élabore de nouveau lui-même la civilisation byzantine par une empreinte différente par rapport au centre de l’empire d’orient. La couleur des tableaux est plus vivante. L’ambiance même, elle est plus narrative, moins élevée. A Venise aussi, c’est la même chose.

Les deux côtes de la mer Adriatique révisent donc de la même façon la culture byzantine.

Dans le cadre d’un échange mutuel entre la civilisation d’orient et celle d’occident...
ce qui serait nécessaire pendant ces derniers temps...

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Pendant les années vingt la mairie de Venise avait l’habitude de nourrir les pigeons dans la place S.Marco.

En effet, à 9heures du matin et à 2 heures dans l’après-midi, un salarié de la mairie avait cette tache-là.

Il s’agissait d’une coutume enracinée même en Russie et en Perse qui, désormais, a été abandonné pour plusieurs raisons.

Il y a quelques années la mairie avait essayé, par contre, de faire démarrer une limitation des naissances par des spécifiques nourritures, à cause du nombre élevé de pigeons et à cause aussi des plusieurs maladies dont ils sont porteurs ainsi que pour les dommages que leurs excréments causent aux monuments.

Ces derniers temps il est aussi interdit aux gens de les nourrir. Sous peine d’amende.

Les coutumes changent...

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