A Venise la place s’appelle
« campo » car autrefois il y avait du gazon. Pour
paître les animaux ou pour les légumes.
Aujourd’hui il y a seulement un campo avec du
gazon, celui de S. Pietro di Castello, dans le
quartier de Castello, au bout de via Garibaldi.
La place San Marco,
seule, s’appelle place, soit « piazza » et elle
aussi, elle avait du gazon, jardin potager,
vignes.
Comme elle était plus petite qu’aujourd’hui, elle
fut agrandie en fin de l’année 1100, par
l’élimination du gazon et des arbres et, pendant
l’année 1267, elle fut pavée avec des briques de
16 cm de longueur - nommés altinelle - produits de
la fin du 1100 au 1200, mis à chevrons. On à
trouvé un morceau de ce pavé il y a
quatre
ans, du côté du quai, pendant les travaux, à 1 m
50 de profondeur.
La place sera pavée encore en 1495, en 1566.
Ensuite les travaux de restauration en 1626 et le
pavage du 1723 jusqu’au nouveau pavage en fin du
1800.
Chaque campo a au moins un puits qui, autrefois,
était un instrument précieux pour collecter l’eau
de pluie à utiliser, grâce à un système de
filtrage, en cas de besoin.
Le nombre de puits varie selon la surface du
campo : un puits pour un petit campo jusqu’à deux
ou trois pour les plus grands. Le
campo San Giacomo da l’Orio dans le quartier de S.
Croce a, par
exemple, trois puits.
Même la place San Marco avait ses puits. Un décret
du 1283 parle à propos d’un puits vers la
basilique de San Marco, à l’embouchure des
Mercerie, juste au dessous de la tour de
l’horloge. En 1361, dans un document on parle au
moins de deux puits. En 1445 le gouvernement
vénitien ordonne de bâtir un puits dans la place.
En 1495 on parle encore de ces puits-là, même à
propos de leur nettoyage pendant le 1548 et aussi
en 1588 et 1620.
Depuis ce dernier an il n’y a plus des nouvelles
jusqu’au 1893 quand, pendant les travaux de
pavage, on trouve des ruines des puits, surtout de
celui vers l’église de S. Geminiano, opposée à la
basilique de S. Marco.
(ci-dessous).
Aujourd’hui de cette église-là il ne reste qu’une
dalle juste en face de l’entrée du Musée Correr,
dans les Procuratie Novissime bâties par Napoléon
en 1810 sur la même surface. |
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Dans l’espoir que le printemps
s’approche, voici une petite destination plongée
dans le silence, hors du monde.
L’île S. Francesco del Deserto.
Tout d’abord il vous faudra un bateau, sinon vous
pourriez prendre un taxi (si vous êtes au moins
trois ou quatre) depuis l’île de Burano ou
demander aux gens s’ils peuvent vous conduire
là-bas.
Il s’agit d’une petite île habitée par des moines
franciscains.
En effet on transmet que en 1220, Saint François
d’Assisi, en revenant de l’Orient par un navire
vénitien, avait été obligé d’aborder sur cette île
à cause d’une tempête. Comme à son arrivée la mer
et le ciel avaient calmi, il décidait de
s’installer dans cet endroit.
On transmet aussi qu’il avait planté son bâton et
qu’il avait commencé à pousser et à bourgeonner.
On dit qu’il est toujours là-bas...
il
est quand-même certain que cet arbre a été
l’héritage du Saint moine aux frères qui ont
décidé de ne quitter plus cet endroit depuis le
1228.
Si vous souhaitez visiter la petite église du
1401, les cloîtres du XIIIème et du XVème siècle
et revenir à la vie, hors de la civilisation, vous
pourrez vous renseigner au numéro de téléphone
suivant (en italien...) : 0039 041 5286863 ou par
mail(toujours en italien); mais sachez que
l’horaire est de 9h à 11h le matin et de 15h à 17h
dans l’après-midi. La visite est gratuite mais les
dons sont les bienvenus. Il est aussi possible d’y
dormir mais il faut faire une retraite...
Un paradis dans une nature épatante et des
cloîtres paisibles que j’ai eu la chance de
visiter il y a trente ans environ...
Entre-temps vous pourriez visiter le site
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abandonner votre chien avant de partir en vacances...
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