Voici un petit guide pour découvrir Venise...  par l'appartement Il Grande Cocomero

 
Autrefois Venise était fréquentée par plusieurs étrangers, elle était une ville marchande et, grâce à ses liaisons avec l’Extrême-Orient par exemple, les gens venaient depuis très loin pour acheter des tissus rares, des épices.

Il fallait donc proposer des hébergements et des endroits où se restaurer : bistrots et auberges étaient partout, même dans la place S. Marco.

Juste en face du Palais des doges, vers le quai et les deux colonnes, vous auriez pu voir les porches des bistrots s’étendre sur la place et beaucoup de monde parler de choses et d’autres, faire du commerce, entre un repas et l’autre.
Chez les Bistrots del Leone, del Cavalletto , del Pellegrino e della Luna.

A partir du 1536, à cause du projet de la Libreria (où il y a la bibliothèque Marciana aujourd’hui), ces bistrots furent démolis et déplacés dans d’autres parties de la ville.

Vers le pont della paglia, à côté du Palais des Doges, il y avait, encore, le bistrot della Serpe, celui della Stella et celui della Corona.

Les étranger pouvaient y trouver un repas et aussi une chambre pour la nuit...et des prostituées à leur service jusqu’au 1489, année de leur expulsion.

Chaque bistrot devait proposer écuries et chevaux (on pouvait en effet chevaucher à Venise car les ponts étaient plats, sans marches. Mais à partir du 1422 cette habitude va disparaître doucement)et aussi disposer de deux chambres décorées avec distinction avec quatre lits confortables chaque pour héberger des princes ou d’autres personnes importantes.

Aujourd’hui tout cela a disparu: les prostituées, les écuries, les chevaux, les ponts sans marches...

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Les incendies sont toujours dangereux, évidemment, mais à Venise, avec ses ruelles étroites, ce danger augmente d’une façon exponentielle.

Il nous suffit de nous souvenir de l’incendie au théâtre La Fenice il y a 10 ans environ. Les ruelles étroites, la marée trop basse qui empêchait aux bateaux des pompiers d’intervenir d’une façon adéquate, la force du feu et les maisons à coté, trop voisines…

Dans le but d’aider les pompiers en cas pareils, il y a quelques ans la mairie a commencé à préparer un réseau d’aqueduc contre les incendies
.

Car la seule habileté des pompiers (qui manquent toujours d’actifs ainsi que de bateaux) a été décisive pour circonscrire l’incendie seulement au théâtre, entièrement détruit.

Ces derniers temps on dirait qu’on a l’habitude de mettre le feu… La Fenice, le Molino Stucky il y a
quatre ans, par exemple, tandis que autrefois les raisons des incendies étaient les plus disparates.

Le nombre d’incendies ainsi que leur gravité étaient beaucoup plus grands.

En l’an 428 suite à un incendie on décidait de bâtir l’église de S. Giacomo à Rialto.

Les conjurés contre le doge Pietro Candiano IV mirent le feu au Palais des Doges en l’an 976.

Un grand malheur furent l’incendie du 1105 près de la place SS. Apostoli (dans le quartier de Cannaregio) qui détruit plusieurs quartiers et celui qui fit rage dans le quartier de Dorsoduro.

Pendant le XVIème siècle l'incendie dans l’Arsenale en 1569 qui détruit le monastère et l’église de Celestia, vers la lagune Nord. Et 5 ans plus tard celui au Palais des Doges.

Les deux incendies en 1683 et en 1686, dans la ruelle qui s’appelle Barbaria de le Tole, près du Campo SS.Giovanni et Paolo, où il est encore possible de voir deux ruelles nommées « Calle del primo Brusà e Ramo del secondo Brusà », c’est-à-dire « Ruelle du premier et du deuxième brulé ».

Encore d’autres incendies depuis le XVIIIème siècle.

La République de Venise avait légiféré plusieurs fois à ce sujet. En 1450 pour imposer, sous peine d’amende, aux porteurs de seaux à vin et aux prostituées de rendre service pour éteindre les incendies.

En 1454 on avait confié la garde des seaux, des échelles, des  haches et cætera aux prêtres et on avait aussi étendu à tous de rendre service en cas d’incendie et d’aider les personnes chargées de maîtriser le feu.

En 1519 la république créait deux « Provveditori », un organe qui se composait de deux personnes, pour prévenir et éteindre les incendies. Depuis le 1759 chaque quartier était obligé d’avoir ses chiefs-de-feu.

En 1776 le Sénat de la République fut le plateau pour la présentation de la première pompe à incendie.
Enfin le 22 Janvier 1777 Venise avait son premier corps des pompiers.
 
Voici un petit guide concernant les noms génériques des rues ou des places, selon le dialecte vénitien, qui vous verrez dans les « sestieri », les six quartiers de la ville, joints aux noms des anciens métiers ou des familles vénitiennes ou d'un fait divers ou d'un endroit ou...

A Venise, d’habitude, les rues s’appellent « calle » c'est-à-dire « ruelle » car elles sont plus longues que larges. Les plus étroites dans l’absolu sont nommées « callesella », « petite ruelle » à cause de leur étroitesse.

Il y a aussi d’autres ruelles nommées , par exemple, « crosera » car il s’agit d’une ruelle où se croisent et partent plusieurs ruelles.

Les rues le long des canaux, par contre, s’appellent « fondamenta » car elles sont la fondation des bâtiments. Au début elles étaient en terrain lié par brindilles et treillis, ensuite en bois et, enfin, en pierre. Celles le long du Canal Grande et de la lagune s’appellent « riva », quai. A l’exception de celle opposée à l’île de S.Michele et Murano, qui s’appelle « fondamenta nuove ».

Le mot « ramo » sert à indiquer les petites ruelles qui partent d’une ruelle plus grande comme les branches, les rameaux d’un arbre.

« Ruga » : il s’agit des premières ruelles, dans une Venise « jeune » avec peu de bâtiments, caractérisées par des maisons et des ateliers ou magasins. « Rughetta » c’est une petite « ruga ».

Les ruelles le plus larges sont nommées « salizada ». En effet, autrefois, au début, les ruelles à Venise étaient en terrain, parfois avec du gazon, et c’était aussi possible de chevaucher. Les dames, dans le but d’éviter la boue, chaussaient des sabots très hauts, interdits en 1409. En 1264 on avait commencé à paver certaines ruelles par des briques et, à partir du 1676, par un vrai pavage en pierre. Les premières ruelles pavées furent nommées « salizada » car en dialecte vénitien « salizada » veut dire « pavée ».

Par les mots « rio terà » on a toujours indiqué les canaux (« rio ») qui ont été comblés de terre pour gagner de l’espace pour des nouveaux bâtiments. Mais il y en a aussi qui ont été pavés mais pas du tout comblés de terre : la Via Garibaldi, vers S.Pietro di Castello. Vous pourrez y voir l’eau disparaître au dessous du pavage.

Le mot « rio » indique donc chaque petit canal au-dedans de la ville. Autrefois on fermait ces canaux pendant la nuit pour interdire de les parcourir en bateau. Le nom « canale », canal, par contre, sert à indiquer les canaux les plus larges : le Canal Grande (on dit qu’entre le XVème et XVIème siècle il y avait 18.619 fenêtres qui donnaient sur le Canal Grande) ou le Canale de la Giudecca, par exemple.

En ce qui concerne les places, il y a seulement une place, c'est-à-dire la place San Marco qui s’appelle « piazza » pour la distinguer des autres. Par contre les autres places s’appellent « campo », terre, car autrefois il y avait du gazon, des vignes, des arbres et on pouvait faire paître les animaux.
Aujourd’hui, le seul Campo devant l’église de S. Pietro di Castello a encore du gazon. Par contre, les « campo » qui étaient dépouillés sont nommés « campazzo », avec un certain mépris. Le mot « campiello » sert à indiquer un petit « campo ».

Par contre, le mot « corte » signifie « petite place » ou « petit campo »  enfermé par des maisons et vous y verrez une seule entrée qui sert aussi pour en sortir alors que le « campo » a, d’habitude, plusieurs ruelles ou ponts d’entrée et de sortie.

Si une ruelle passe au dessous d’une maison, on appelle ce passage-là « sotoportego ».

Enfin les ponts qui, autrefois, étaient en bois et plats, sans marches dans le but de chevaucher sans problème. Au début ils n’avaient pas de rampe. Maintenant il y en a juste un sans rampe, près du Campo de la Misericordia, dans le quartier de Cannaregio.

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